Mémé dans les orties, Aurélie Valognes

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Résumé :

Ferdinand Brun, 83 ans est un sacré phénomène. Aigri, malpoli, acariâtre et renfermé sur lui-même, il passe son temps à fuir les autres et à se faire détester de ses voisines, notamment la concierge, la fameuse Madame Suarez. Son quotidien plus que solitaire se résume entre autre à fumer un cigare dans le couloir (alors qu’il ne fume pas), juste pour embêter cette dernière. Un beau jour, il a le malheur de laisser entrer chez lui Juliette, la petite fille qui vient d’emménager dans l’appartement du dessus. Sans le savoir, cette rencontre va tout changer pour l’octogénaire. Peut-on vraiment changer lorsque l’on a été aussi renfermé sur soi et aigri toute sa vie ?

Mon avis :

Plus la peine de le présenter, « Mémé dans les orties » a fait un buzz incroyable et s’est retrouvé dans les têtes de gondoles un peu partout. Il était temps que je m’en fasse mon propre avis. Un début de mois de novembre bien frais, un vrai temps d’automne, le moment était parfait pour me plonger dedans. J’ai passé un très bon moment littéraire avec Ferdinand que j’ai trouvé très touchant. C’est une petite lecture qui se lit très vite et qui fait du bien au moral, dans la même veine que Virginie Grimaldi. Les personnages très caricaturaux m’ont beaucoup plu et vous transporteront dans cette belle leçon de vie. Car oui, ce qu’il faut en retenir, c’est que le temps passe vite, il faut profiter de chaque instant et se rendre la vie la plus belle possible. Pour résumer, une petite lecture qui fait du bien au moral, qui fait sourire et qui est idéale pour la saison automnale.

« Son antipathie est devenue une seconde nature, un art de vivre, de survivre même. Oui survivre, car Ferdinand accepte mal de vieillir. Solitude, déchéance du corps . tout cela le tue à petit feu. La seule activité que Ferdinand ait trouvée pour tromper l’ennui, être méchant, histoire de ne manquer à personne une fois parti. »

« On dit qu’on devient adulte quand on prend conscience qu’on doit mourir un jour. Pour moi, ça a été à six ans, à l’âge où l’on apprend à lire et à écrire, pas à compter les personnes qui manquent. »

Musique écoutée pendant la lecture : Amélie Poulain, Original soundtrack

Ma note : 7/10

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