Résumé :
Giulia travaille dans l’entreprise italienne familiale qui traite les cheveux afin d’en faire des perruques. Tout se passait bien jusqu’au jour où son père tombe dans le coma suite à un grave accident. Smita est une indienne intouchable. Elle se rend compte que sa fille est en train de suivre le même destin qu’elle et va tout faire pour lui éviter cela, même si pour cela bien des sacrifices seront nécessaires . Sarah, avocate très respectée dans son cabinet, vit une vie à 100 à l’heure au Canada. Toute sa vie est rythmée comme une partition, mais certains événements sont malheureusement imprévisibles et vont bouleverser son existence. Trois continents, trois femmes, toutes reliées par la volonté de se surpasser.
Mon avis :
On ne présente plus « La tresse », après avoir fait le buzz lors de sa sortie, il refait parler de lui pour sa parution en format poche. L’occasion pour ma part de le découvrir, le format parfait pour m’accompagner en vacances. J’ai beaucoup aimé cette écriture mêlant les trois protagonistes, la lecture est assez fluide. L’auteure a su créer des personnages très attachants malgré le petit format du livre. « La tresse » aura été lu en une après-midi, impossible de le lâcher. J’ai passé un excellent moment avec Sarah, Smita et Giulia. Alors oui, parfois on frôle certains clichés surtout sur la fin, mais c’est pardonné car c’est une lecture qui fait du bien au moral, une belle parenthèse de vie. Une jolie histoire à lire d’urgence.
« Lorsque Lalita est née, il a même été d’accord pour la garder. Pas loin d’ici, on tue les filles à la naissance. Dans les villages du Rajasthan, on les enterre vivantes dans une boîte, sous le sable, juste après leur naissance. Les petites filles mettent une nuit à mourir. »
« Il se plaît à dire qu’un jour ces cheveux seront portés, et méritent le plus grand des respects. »
« Alors Sarah repart vers le monde, vers ses rendez-vous, ses conf calls, ses listes, ses dossiers, ses plaidoiries, ses réunions, ses notes, ses comptes rendus, ses déjeuners d’affaires, ses assignations, ses référés, ses trois enfants. Elle retourne au front comme un bon petit soldat, remet ce masque qu’elle a toujours porté et qui lui va si bien, celui de la femme souriante à qui tout réussit. »
Musique écoutée pendant ma lecture : Lion soundtrack-a long way home, Dustin O’Halloran
Ma note : 7/10
Photo et origami : Camille Swierc